L'homme n'a guère d' influence sur le climat
Le quotidien allemand « Augsburger Zeitung » a publié une interview du climatologue Klaus Hager. Chargé de cours à l'Université d'Augsbourg depuis près de 10 ans, son expertise dans le domaine climatique est reconnue. Il est également considéré comme un expert en instruments et en mesures météorologiques.
Son avis sur le traitement des changements climatiques est très tranché : l'homme n'a guère d'influence sur le climat, et à fortiori ne peut rien pour modifier celui-ci dans un sens ou dans l'autre. On trompe le public sur l'influence du CO2. Je vous livre ici les éléments marquants de cette interview, dans une traduction maison.
Jo Moreau.
Le climat est dominé par des fluctuations, et en aucun cas par des tendances. La seule constante qu'on peut historiquement relever sont des changements en zig-zag, entre réchauffements et refroidissements.
La période récente est caractérisée par un réchauffement qui eut lieu dans la période des années 60 jusqu'au milieu des années 90. Depuis, nous sommes entrés dans une période de refroidissement, modérée dans les chiffres suite aux modifications de la nature des instruments de mesure. En effet, depuis 1995 environ, les thermomètres classiques ont été remplacés par des thermomètres électroniques, bien plus sensibles et d'un affichage plus rapide. J'ai moi-même effectué des mesures parallèles avec les deux types d'instruments, et les thermomètres électroniques montraient une température de 0,9° plus élevée que leurs prédécesseurs.
Les changements climatiques, et la prétendue protection contre ceux-ci, sont devenus des sujets à lourde charge idéologique. On ose à peine contredire ces tendances, sous peine d'être accusé de favoriser la pollution. La météo et le climat sont par nature incontrôlables, car d'un caractère chaotique. Quant à l'objectif de réduction du CO2, les gens sont menés par le bout du nez. Le CO2 est un gaz non toxique, et nécessaire à la photosynthèse.
L'atmosphère se compose d'environ 78% d'azote et de 21% d'oxygène. Le CO2 s'y retrouve à concurrence de 0,038%. En d'autres termes, sur 2632 molécules, une seule est du CO2, et sur 83 molécules de CO2, une seule provient des activités humaines. Quand on constate les taxes diverses perçues sur les émissions de CO2 au titre de lutte contre les changements climatiques, on identifie aussi ceux qui en sont les bénéficiaires au détriment des citoyens.
Et quand on lui fait remarquer que ses déclarations contredisent les théories de nombreux autres scientifiques, Klaus Hager répond : Je veux vérifier les faits par moi-même et stimuler la réflexion, et pas tout avaler tel quel parce que cela serait conforme à l'air du temps. Le moteur principal de chaque évènement météorologique est l'activité solaire. L'influence humaine est une bulle climatique...